Hurling : Le sport sur gazon le plus rapide
Mardi, Août 26, 2014 - 16:22
Prenez quelques éléments fondamentaux du hockey sur gazon, le transport et le lancer de la balle de la crosse, l’aspect physique du rugby et un soupçon de hockey et de soccer et cela vous donne le sport national irlandais, le hurling* (appelé camogie dans les ligues féminines). Connu par plusieurs comme étant le sport sur gazon le plus rapide, le hurling est un sport régi par l’Association athlétique gaélique qui fait partie de l’histoire irlandaise depuis plus de 2 000 ans.
Chaque équipe de hurling est composée de 15 joueurs : un gardien, six défenseurs, six attaquants et deux joueurs de milieu de terrain. Chaque joueur a un bâton appelé hurley*, ou camán en irlandais. Le hurley ressemble à un bâton de hockey sur gazon mais dont la palette est plate et courbée au lieu d’avoir la forme d’un crochet. Le bâton peut être tenu de n’importe quelle main, et, selon la tradition, il est fait de bois de frêne, typique de l’Irlande et reconnu pour sa solidité et sa flcompétitionexibilité.
Les joueurs utilisent le camán pour contrôler le sliotar*, la balle utilisée au hurling. Ils peuvent attraper la balle dans les airs et la transporter, mais après avoir effectué quatre pas, ils doivent la frapper avec le hurley ou la tenir en équilibre sur le bâton pour continuer à se déplacer. La balle peut aussi être frappée sur le terrain, comme au baseball.
Catégories d’aptitudes au hurling* :
- Prise de possession
- Maintien de la possession
- Échange de possession
- Contestation de la possession
Les points peuvent être marqués de deux façons : en lançant la balle par-dessus le but (1 point), soit entre deux poteaux verticaux et au-dessus d’une barre horizontale – un peu comme au football, ou en dessous du but (3 points), dans la partie protégée par le gardien.
Le hurling implique une coordination extraordinaire des mains et des yeux, en plus d’un très grand courage de la part des joueurs. En effet, bien qu’il soit interdit de faire des mises en échec, de faire trébucher et de donner des coups de bâton, les collisions au niveau des épaules sont permises, de même que des batailles au sol et dans les airs avec les camáns. Les joueurs ne sont protégés que par des casques*, les mêmes que ceux utilisés à la crosse.
Tous ces éléments ont permis de créer un sport rapide à rythme élevé qui passionne ses partisans; une partie peut facilement attirer 80 000 spectateurs. Le hurling commence à se répandre au-delà de sa terre natale, en Irlande, et à intéresser des amateurs de partout dans le monde. De plus, il est adapté pour offrir une variante en fauteuil roulant*. Si vous souhaitez en apprendre plus sur le sport, méfiez-vous; le hurling risque de captiver votre attention et vous rendre accro.
* Seulement disponible en anglais
Références de la collection de SIRC:
1. Alsakarneh A, Quinn B, Kelly G, Barrett J. Modelling and simulation of the coefficient of restitution of the sliotar in hurling. Sports Biomechanics. September 2012;11(3):342-357.
2. Duncan M. Plyometric Training in Gaelic Games: A Case Study on a County-Level Hurler. International Journal Of Sports Physiology & Performance. September 2006;1(3):361-364.
3. Flynn T, Fennessy K, Beatty S, et al. Ocular injury in hurling. British Journal Of Sports Medicine. August 2005;39(8):493-496.
4. McIntyre M. A comparison of the physiological profiles of elite Gaelic footballers, hurlers, and soccer players. British Journal Of Sports Medicine. July 2005;39(7):437-439.
5. Murphy J, Gissane C, Blake C. Injury in elite county-level hurling: a prospective study. British Journal Of Sports Medicine. February 2012;46(2):138-142.
6. Reilly T, Collins K. Science and the Gaelic sports: Gaelic football and hurling. European Journal Of Sport Science. September 2008;8(5):231-240.