Les risques de commotion cérébrale dans votre sport peuvent être plus grands que vous ne le pensez

Author: 
Derek Johnston

Mardi, Mai 7, 2019 - 16:08

 

 

Pour les athlètes de canoë-kayak, les risques de commotion cérébrale sont réels même si les blessures cérébrales sont rares.

Cela peut sembler un peu contre-intuitif, mais pour Canoë Kayak Canada (CKC), l’éducation sur les commotions cérébrales est devenue un élément clé de son programme de sécurité pour une raison simple, mais d’importance critique.

« Ce n’est pas parce que nous ne voyons pas beaucoup de commotions cérébrales dans notre sport que nous pouvons ignorer les risques, a mentionné Scott Best, coordonnateur national pour l’eau vive à CKC. Les traumatismes crâniens peuvent survenir à peu près n’importe où et n’importe quand. Nous devons éviter les situations où l’un de nos athlètes se fait frapper à la tête et se présente quand même à un entraînement ou une compétition. La présence d’un athlète avec un mal de tête, des étourdissements, des signes de confusion ou un mauvais équilibre peut entraîner une situation grave. »

M. Best affirme que CKC a fait la promotion de l’éducation liée aux commotions cérébrales depuis les deux dernières années afin que tous les intervenants du sport – entraîneurs, parents, athlètes et officiels – sachent quoi chercher et quoi faire lorsqu’ils voient des signes de lésion cérébrale.

CKC s’est beaucoup appuyé sur deux sources principales pour assembler son matériel sur les commotions cérébrales : Parachute, qui a élaboré la Ligne directrice canadienne sur les commotions cérébrales dans le sport et une plateforme en ligne créée par le Centre de documentation sur le sport (SIRC).

« La ligne directrice canadienne nous a donné un protocole solide que nous pouvions personnaliser pour le canoë-kayak sans beaucoup de travail, a souligné M. Best, qui a lui-même subi de nombreuses commotions cérébrales en tant qu’athlète participant à des compétitions de rugby et de hockey. Des clubs de tout le pays et plusieurs de nos associations provinciales/territoriales l’ont téléchargée à partir de notre site Web et l’ont adoptée. Cela aide vraiment à créer une approche cohérente en matière de prévention et de gestion des commotions cérébrales dans l’ensemble de notre sport. »

Le site Web du SIRC est devenu un incontournable pour la recherche, les conseils et les outils en la matière. Il présente les plus récentes recherches canadiennes et

internationales ainsi qu’une série de modèles et d’exemples de produits pour aider les organismes de sport à tous les niveaux.

« Le site est incroyable, a ajouté M. Best. Vous avez tout le matériel nécessaire réuni au même endroit, et c’est facile à utiliser et à comprendre. »

Au cœur des efforts de sensibilisation se trouvent les « 4 R » qui donnent des directives claires à toutes les personnes impliquées dans le sport :
1) Reconnaître les signes et symptômes d’une commotion cérébrale;
2) Retirer l’athlète du jeu ou de la pratique;
3) Référer l’athlète à un professionnel de la santé; et
4) Retourner l’athlète aux études et ensuite au sport selon les recommandations du médecin.

« Nous avons entendu certains de nos entraîneurs et des membres de nos clubs nous dire à quel point ils sont heureux d’avoir accès à ce matériel et de pouvoir le partager avec les athlètes et les parents, a mentionné M. Best. Plus nous en savons sur le sujet, mieux nous sommes équipés pour prévenir les problèmes liés aux commotions et limiter les risques pour nos athlètes sur l’eau. »

Le protocole de commotions cérébrales de Canoë Kayak Canada se trouve ici.