Faits essentiels sur les commotions cérébrales

Mardi, Septembre 16, 2014 - 16:16

Une commotion cérébrale* est une blessure à la tête courante, aussi appelée traumatisme crânien modéré*. Cette blessure survient lorsque le cerveau est secoué dans le crâne à la suite d’un coup direct à la tête ou d’un mouvement brusque de la tête ou du cou lorsque le corps reçoit un coup. On croit à tort que l’on doit perdre connaissance pour subir une commotion cérébrale. En fait, tout coup à la tête ou au corps qui cause un mouvement de tête rapide peut entraîner une commotion.

Symptômes d’une commotion cérébrale*

  • Diminution de la concentration* : Il est possible que la personne ne soit plus en mesure de penser ni de se rappeler d’activités récentes. Elle peut sembler sidérée ou étourdie. Les victimes disent souvent qu’elles sont désorientées ou qu’elles entendent un sifflement dans leurs oreilles.
  • Problèmes de vision* : La personne peut avoir une vision double ou floue et peut même « voir des étoiles ». Il est aussi fréquent qu’elle soit photosensible.
  • Changements émotionnels* : La personne peut être irritable, triste ou nerveuse. Les athlètes victimes d’une commotion cérébrale grave peuvent exprimer des émotions inhabituelles, manifester un changement de personnalité ou avoir un comportement inapproprié.

Un athlète victime d’une commotion cérébrale est plus susceptible d’en subir une autre qu’un athlète n’ayant jamais subi cette blessure. – Faits indéniables sur les commotions cérébrales*, Ithaca College

Récupération à la suite d’une commotion :

Reposez-vous* : C’est une des meilleures choses que vous pouvez faire pour aider votre cerveau à récupérer.

Allez-y doucement* : Chaque personne récupère à un rythme différent. Certains symptômes durent des jours, des semaines ou plus longtemps encore. Votre rythme de rétablissement dépend de nombreux facteurs : la gravité de la blessure, votre âge et votre état de santé avant la commotion.

Retourner au jeu* : N’oubliez pas qu’il n’y a pas de blessure à la tête mineure; les symptômes peuvent s’aggraver si on continue de faire des efforts physiques. Un athlète blessé ne devrait pas retourner au jeu jusqu’à ce qu’il ait l’approbation d’un professionnel de la santé.

D’une manière ou d’une autre, les commotions cérébrales touchent tout le monde du milieu sportif, qu’il s’agisse d’un entraîneur, d’un athlète, d’un médecin ou d’un directeur. Si vous souhaitez en apprendre plus sur la prévention des commotions cérébrales, les symptômes ou la récupération, de nombreuses ressources sont offertes à la communauté sportive.

Voici quelques liens pour vous aider à comprendre le phénomène.

*Cette liste n’est pas exhaustive. Toute personne qui croit avoir subi une commotion cérébrale doit toujours consulter un professionnel de la santé.

* Seulement disponible en anglais 

Références de la collection de SIRC:

COVASSIN T, ELBIN R, SARMIENTO K. Educating Coaches About Concussion in Sports: Evaluation of the CDC's 'Heads Up: Concussion in Youth Sports' Initiative. Journal Of School Health. May 2012;82(5):233-238.

Harmon K, Drezner J, Roberts W, et al. American Medical Society for Sports Medicine position statement: concussion in sport. British Journal Of Sports Medicine. January 2013;47(1):15-26.

King D, Brughelli M, Hume P, Gissane C. Assessment, Management and Knowledge of Sport-Related Concussion: Systematic Review. Sports Medicine. April 2014;44(4):449-471.

Meehan W, Mannix R, O'Brien M, Collins M. The Prevalence of Undiagnosed Concussions in Athletes. Clinical Journal Of Sport Medicine. September 2013;23(5):339-342.

Mihalik J, Lengas E, Register-Mihalik J, Oyama S, Begalle R, Guskiewicz K. The Effects of Sleep Quality and Sleep Quantity on Concussion Baseline Assessment. Clinical Journal Of Sport Medicine. September 2013;23(5):343-348.