Le transport actif : le recours à la force humaine
Mardi, Janvier 13, 2015 - 10:38
Le transport actif peut être une bonne façon d’aller au travail, à l’école ou à l’épicerie ou même être un excellent moyen de visiter des amis dans la communauté. Ce peut aussi être une façon de rester actif tout en obtenant la dose d’activité physique* quotidienne recommandée. Les personnes qui ont des horaires chargés et qui manquent de temps pour suivre une routine d’exercice peuvent avoir recours au transport actif pour se déplacer.
Le transport actif consiste en tout mode de transport qui sollicite la force humaine. Plutôt qu’utiliser des véhicules motorisés, il s’agit de faire du vélo, de la marche, de la planche à roulettes, du ski ou d’utiliser un fauteuil roulant non motorisé pour se rendre à destination. Les formes les plus courantes de transport actif sont le vélo et la marche*, et celles-ci peuvent parfois être combinées au transport en commun.
Selon l’Enquête nationale auprès des ménages de Statistiques Canada de 2011, les Canadiens et les Canadiennes qui marchaient ou qui utilisaient un vélo ont consacré le moins de temps pour se rendre au travail (12,7 minutes à pied en moyenne et 20 minutes à vélo). En revanche, les personnes qui utilisaient un véhicule consacraient en moyenne 23,7 minutes pour se rendre au travail.
- Pour la santé : Il encourage la population à être en santé en réduisant les risques d’obésité, en augmentant le niveau d’activité physique et en atténuant les maladies chroniques, comme le diabète de type 2, et les maladies cardiaques.
- Pour l’environnement : Il s’agit de la méthode de transport la plus écologique. Utiliser la force humaine, particulièrement pour de courts déplacements, peut réduire considérablement la pollution dans l’air.
- Pour l’économie : L’infrastructure du transport actif est moins chère que toute autre infrastructure de transport.
- Pour la communauté : Cette méthode encourage la marche et le vélo et crée un environnement qui est accessible à tous, sans discrimination à l’égard des personnes handicapées ou ayant un faible revenu.
Dans le cadre d’une étude* préparée par la British Columbia Recreation and Parks Association, des recherches ont démontré que les adultes utilisaient moins leur voiture pour faire des déplacements « locaux » (p. ex. pour leur magasinage ou leurs loisirs) dans les quartiers où la marche était facilement accessible. L’étude a aussi prouvé que l’utilisation du transport en commun était plus élevée dans les quartiers où la marche était courante.
Le transport actif est un phénomène qui peut contrer la tendance de l’inactivité physique que l’on constate chez notre population. Il permet aussi aux gens d’obtenir leur dose d’activité quotidienne recommandée tout en se rendant à leur destination.
* Seulement disponible en anglais
Références de la collection de SIRC:
1. Buliung R, Faulkner G, Beesley T, Kennedy J. School Travel Planning: Mobilizing School and Community Resources to Encourage Active School Transportation. Journal Of School Health. November 2011;81(11):704-712.
2. Loitz C, Spencer-Cavaliere N. Exploring the Barriers and Facilitators to Children's Active Transportation to and From School From the Perspectives of Practitioners. Journal Of Physical Activity & Health. November 2013;10(8):1128-1135.
3. Ransdell L, Mason S, Wuerzer T, Leung K. Predictors of Cycling in College Students. Journal Of American College Health. July 2013;61(5):274-284.
4. Ryan S, Sidelinger D, Saitowitz S, Browner D, Vance S, McDermid L. Designing and Implementing a Regional Active Transportation Monitoring Program Through a County-MPO-University Collaboration. American Journal Of Health Promotion. January 2, 2014;28:S104-S111.
5. Steckly R, McEwan L. Active Transportation for the School Journey. Wellspring. October 2014;25(6):1-4.
6. Van Dyck D, De Meester F, Cardon G, Deforche B, De Bourdeaudhuij I. Physical Environmental Attributes and Active Transportation in Belgium: What About Adults and Adolescents Living in the Same Neighborhoods?. American Journal Of Health Promotion. May 2013;27(5):330-338.