Identification et prévention des blessures aux ischiojambiers
Friday, April 12, 2013 - 11:34
Aucun athlète n’est à l’abri d’une blessure aux ischiojambiers.* Le risque d’élongation des ischiojambiers est plus élevé si on pratique une activité comportant de la course, des sauts, des arrêts et des départs. Le sprint, les haies, le handball, le football, le baseball/softball, la course et le soccer sont de bons exemples. Les ischiojambiers comprennent trois muscles* : le semi-tendineux, le semi-membraneux et le biceps fémoral. La contraction de ces trois muscles a pour effet de lever le talon vers la fesse et d’en contrôler le retour.
- Premier degré : La douleur est légère et l’athlète peut ne pas sentir la blessure jusqu’à ce que le retour au calme soit effectué. Généralement, cette blessure se guérit en moins de sept à dix jours.
- Deuxième degré : La blessure prend plus de temps à guérir et empêche l’athlète de s’entraîner. Les symptômes sont : œdème, douleur et claudication. Un programme de réadaptation est de mise.
- Troisième degré : La gravité est telle que la moitié ou le muscle en entier présente une lésion. Les symptômes sont : douleur, œdème et incapacité de marcher. Ce genre de blessure exige généralement des mois de réadaptation.
Causes possibles des lésions des ischiojambiers
- Surentraînement* ou fatigue
- Nouvelles chaussures de course ou modification de la surface d’entraînement
- Blessure antérieure
- Piètre technique* ou manque d’amplitude articulaire spécifique
- Absence ou insuffisance d’échauffement/étirement
Prévention des blessures
- S’échauffer suffisamment* puis effectuer des exercices d’étirement des groupes musculaires ciblés. Effectuer des exercices d’étirement durant la phase de retour au calme s’avère aussi facilitateur.
- Intégrer un programme d’entraînement à la force* visant la prévention des blessures aux ischiojambiers pour améliorer la résistance à la fatigue, accroître la capacité miométrique et pliométrique de contraction des ischiojambiers et corriger le déséquilibre intersegmentaire.
- Éviter le surentraînement et l’augmentation drastique de l’intensité et de la durée des séances d’entraînement.
Les exercices réalisés sur le terrain de jeu, la piste et dans la salle de musculation s’avèrent tous utiles à l’amélioration de la performance de l’athlète en le rendant plus vite et plus fort. Une bonne méthode de prévention* consiste à préparer un programme d’entraînement* efficace incluant des exercices de prévention des blessures, particulièrement aux ischiojambiers.
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